Conflits entre riverains et agriculteurs : et si la solution était l’agriculture biologique ?

Publiée le 25 octobre 2019

Communiqué de presse de Bio Nouvelle-Aquitaine du 25 octobre 2019

Le grand dossier publié jeudi 24 octobre par Franceinfo et Envoyé spécial sur les relations entre les habitants des zones rurales et les exploitants agricoles, alimente le débat enflammé autour des pesticides.
Bio Nouvelle-Aquitaine, Fédération Régionale d’Agriculture Biologique, propose une solution à ces controverses : l’agriculture biologique.
Les agriculteurs peuvent se protéger et protéger les riverains contre des produits toxiques et dangereux pour la santé en changeant certaines pratiques et en se convertissant à l’agriculture biologique.

Mois de la bio en Nouvelle-Aquitaine : l’occasion de découvrir des alternatives
Pour amorcer une transition agricole qui préserve l’environnement (eau, climat, biodiversité) et la santé des riverains, les agriculteurs doivent trouver des solutions viables et durables pour leurs fermes.
Le Mois de la Bio propose aux agriculteurs de découvrir des alternatives au modèle agricole conventionnel. Du 4 au 30 novembre, paysans bio, techniciens spécialisés et opérateurs économiques, toutes filières confondues, informent les agriculteurs et répondent à leurs questions lors de plus de 80 événements.
Tout savoir sur le mois de la bio : www.moisdelabio.fr

Distance minimale de 5 à 10 mètres, quel est le positionnement de Bio Nouvelle-Aquitaine?
Plusieurs mairies ont pris un arrêté municipal pour interdire l’usage des pesticides chimiques de synthèse à proximité des habitations. Les décisions relatives à l’épandage ne relèvent pas de la compétence d’une mairie, cependant leur initiative a permis de lancer le débat sur ce sujet essentiel.
Le gouvernement a donc aussi pris la mesure des inquiétudes et des attentes de nos concitoyens et a lancé le 9 septembre une consultation sur la distance à respecter entre aires d’épandage et habitations.

Selon Bio Nouvelle-Aquitaine il n’y a pas de bonne distance : 5 à 10 mètres est une distance insuffisante pour protéger la population mais aussi les parcelles limitrophes cultivées en bio car les pesticides pulvérisés dans l’air peuvent voyager loin. La question de la distance minimale d’épandage doit être le prétexte pour légiférer sur les vraies solutions :
– interdire totalement les pesticides de synthèse,
– maintenir des mesures financières pour accompagner et soutenir les agriculteurs conventionnels qui se convertissent à l’agriculture biologique.
– rémunérer les agriculteurs bio pour les services environnementaux qui profitent à tous.

L’agriculture biologique n’utilise aucun produit chimique de synthèse et est la pratique agricole la plus contrôlée en France.

Le bénéfice d’une généralisation de l’agriculture biologique serait évident : suppression du danger de contamination des pesticides de synthèse et retour à des relations paisibles entre riverains et agriculteurs dans nos campagnes.